Mes chers confrères, Auteurs de
l’école Moulin Pergaud,
Une fois de plus je me suis régalé à
vous lire, à vous relire et vous rerelire.
Le deuxième épisode de votre
feuilleton est un tel régal, que déjà, je me pourlèche les
babines à l’idée de dévorer le troisième.
Je ne sais pas vous? Mais pour ma part,
j’ai confiance dans l’intelligence du lecteur. Aussi, je ne lui
dis pas tout, et lui laisse le soin de deviner certaines choses tout
seul.
A présent, le
lecteur de votre roman sait ce qu’il va advenir de Ginette et
qu’elle va perdre 10 ans à chaque chapitre. Vous nous l’avez
annoncé dès le premier épisode «elle venait de perdre dix ans...»
puis vous enfoncez le clou au deuxième: «elle se tordit de rire, et
rit tellement... qu’elle rajeunit de dix ans.» Si j’étais vous,
je modifierais un tout petit peu le 1er chapitre en
trouvant une astuce pour le dire sans le dire et donner au lecteur la
possibilité de le deviner sans en être complètement sûr. Dans le
second chapitre, c’est encore plus simple, vous pourriez supprimer
purement et simplement «qu’elle rajeunit de dix ans» car les
indices ( les dents qui repoussent, l’homme qui regarde Ginette, et
la couleur des cheveux) suffisent au lecteur pour deviner tout seul.
Ceux qui avaient déjà flairé cette piste dans le premier chapitre,
se diront: «je le savais!» et se sentiront très intelligents.
Quant aux autres, ils commenceront à comprendre à la lecture du
second épisode, et se sentiront très intelligents en découvrant
les nouveaux indices que vous déposerez à leur intention dans le
chapitre 3.
Qu’en pensez-vous?
En vous saluant cordialement,
Frédéric.
merci frederic kesler
RépondreSupprimerdivine de moulin pergaud